Ouvrages
La sélection 2019 du Prix du Roman d’ Écologie
Le 4 avril 2019 @ La Bibliothèque Nationale de France, Paris
Le Prix du Roman d’Écologie a été attribué à Serge JONCOUR pour son roman Chien-Loup.


Taqawan
Eric Plamandon, Quidam
Le 11 juin 1981, trois cents policiers de la sûreté du Québec débarquent sur la réserve de Restigouche pour s’emparer des filets des Indiens mig’maq. Emeutes, répression et crise d’ampleur : le pays découvre son angle mort.
Une adolescente en révolte disparaît, un agent de la faune démissionne, un vieil Indien sort du bois et une jeune enseignante française découvre l’immensité d’un territoire et toutes ses contradictions. Comme le saumon devenu taqawan remonte la rivière vers son origine, il faut aller à la source…

La guérilla des animaux
Camille Brunel, Alma
Comment un jeune français baudelairien devient-il fanatique de la cause animale ?
C’est le sujet du premier roman de Camille Brunel qui démarre dans le jungle indienne lorsqu’Isaac tire à vue sur des braconniers, assassins d’une tigresse prête à accoucher.
La colère d’Isaac est froide, ses idées argumentées.
Un profil idéal aux yeux d’une association internationale qui le transforme en icône mondiale sponsorisée par Hollywood.

Le corps des bêtes
Audrée Wilhelmy, Grasset
Dans un paysage de roches, de glace et d’eau, au sommet d’un phare longeant une plage désertique, Mie attend que son oncle vienne l’initier aux mystères du corps. Mais Osip l’ignore ; il préfère passer ses journées à scruter les bateaux qui arrivent du large et à observer la mère de Mie, cette étrangère que son frère a ramenée de la forêt et qui le fascine. Sauvage, énigmatique, elle vit à l’écart de la famille. Son chant seul perce parfois le roulis des vagues. C’est elle qu’Osip désire.

Chien-loup
Serge Joncour, Flammarion
L’idée de passer tout l’été coupés du monde angoissait Franck mais enchantait Lise, alors Franck avait accepté, un peu à contrecœur et beaucoup par amour, de louer dans le Lot cette maison absente de toutes les cartes et privée de tout réseau. L’annonce parlait d’un gîte perdu au milieu des collines, de calme et de paix. Mais pas du passé sanglant de cet endroit que personne n’habitait plus et qui avait abrité un dompteur allemand et ses fauves pendant la Première Guerre mondiale. Et pas non plus de ce chien sans collier, chien ou loup, qui s’est imposé au couple dès le premier soir et qui semblait chercher un maître.

Mort d’un cheval dans les bras de sa mère
Jane Sautière, Verticales
«Ce livre a commencé un matin. Je me réveille en larmes d’un rêve où réapparaît mon chien, mort il y a plus de cinquante ans. J’ai voulu nouer à nouveau ce couple, enfance et animal. Il y a, non sans raison, un bestiaire à l’œuvre dans chaque berceau. Dans celui de notre humanité aussi.
Pour rendre compte de cette présence persistante dans ma vie citadine, je suis remontée à l’image pariétale du cheval, issue d’une préhistoire personnelle, ainsi qu’au corbeau fabuleux ou à d’autres animaux qu’on domestique, qu’on chérit, qu’on tue et qu’on mange. Il en va du désespoir politique de la domination infligée par mon espèce à ce qu’elle estime posséder. Et de la joie pure de cet autre monde qui élargit le nôtre.»
