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Jury 2024

Fondateurs du Prix

Lucile Schmid

Présidente de l’association du Prix du Roman d’Écologie

Lucile Schmid est vice présidente de la fabrique écologique, ancienne coprésidente de la fondation verte européenne, conseillère de la rédaction d’Esprit, cofondatrice de la fondation de L’ecologie politique. Elle a publié avec Olivier Mongin en janvier 2022 « Emmanuel Macron à contretemps » chez Bayard. Avant de coordonner le numéro de janvier-février 2018 de la revue Esprit intitulé  Les mondes de l’écologie; Lucile Schmid a publié La seconde Guerre d’Algérie, le quiproquo franco algérien ( Flammarion, 1996 ) , Parité Circus ( Calmann-Lévy, 2008) et la France résiste-t-elle a l’écologie ? ( Bord de l’eau, 2017 ).

Rémi Baille

Journaliste à France Culture, co-fondateur de la revue l’Allume-Feu

Rémi Baille est diplômé de Sciences Po Lille en relations internationales et journaliste pour France Culture. Après avoir rencontré Lucile Schmid à la revue Esprit, il devient secrétaire de l’association du prix du roman d’écologie.

Antoine Hardy

Doctorant en science politique, co-fondateur et animateur du podcast 20 minutes avant la fin du monde

Dalibor Frioux

Écrivain et membre fondateur de l’association du Prix du roman d’écologie

Dalibor Frioux est agrégé de philosophie, consultant et écrivain. Militant écologiste, il collabore au think-tank Terra Nova. Il a publié de nombreux essais et ouvrages de référence, ainsi que deux romans aux éditions du Seuil, « Brut » (2011) et « Incidents voyageurs » (2014). Dernier ouvrage paru, un essai-manifeste sous forme d’anthologie : « Eloge du sommeil à l’usage de ceux qui l’ont perdu » (Seuil, 2017).

Laure Limongi

Romancière & co-fondatrice du PRÉ

Laure Limongi, écrivaine, vit entre Paris et la Corse. En tant qu’autrice, elle a publié, depuis 2002, une douzaine de livres entre roman, poésie et essai, tels : Ton cœur a la forme d’une île (Grasset, 2021), J’ai conjugué ce verbe pour marcher sur ton cœur (L’Attente, 2020), On ne peut pas tenir la mer entre ses mains (Grasset, 2019)… En tant qu’éditrice, elle a dirigé les collections « & » chez Al Dante (2001-2003) et « Laureli » chez Léo Scheer (2006-2012) et a ainsi publié une soixantaine de livres. En tant que professeure : avant d’enseigner l’écriture et la création littéraire à l’École nationale supérieure d’arts de Paris-Cergy (ENSAPC) depuis le printemps 2020, elle a dirigé pendant six ans le Master de Création littéraire du Havre (ESADHaR-université du Havre). Elle a créé un ARC « Création & écologie » à l’ENSAPC – où enseignent également Boris Achour et Corinne Le Neün – que suivent les étudiant-e-s de l’école membre du jury.
www.laurelimongi.com

Partenaires & amis

Pauline Frileux

Enseignant-chercheur à l’École nationale supérieure de paysage

Pauline Frileux est docteur en ethnoécologie et agrégée de sciences de la vie et de la terre. Maître de conférences au Laboratoire de recherches en projet de paysage au sein de l’axe Savoirs et pratiques du projet de paysage, elle enseigne au département d’écologie de l’ENSP depuis 2008. Ses travaux de recherche portent sur le rapport des sociétés urbanisées aux mondes vivants. La haie constitue son objet de recherche privilégié : la haie du bocage pavillonnaire, mais aussi les hêtres de haut-jet qui ceinturent les clos-masures du Pays de Caux, la haie plessée pour enclore le bétail et produire du bois, ou encore les frênes têtards du marais Poitevin. Elle s’intéresse également aux savoir-faire qui s’expérimentent pour régénérer des sols vivants ainsi qu’aux nouveaux rapports au vivant sous-tendus par le déploiement de l’agroécologie. Elle a analysé le tournant agroécologique sur le site du Potager du roi et étudié les prémices du pâturage urbain en France. Parmi ses publications, citons : « Petits arrangements avec le vivant dans le bocage pavillonnaire », revue Développement durable et territoires, 2022 ; « La relance du plessage en France. De la haie paysanne à la haie écologique et paysagère », La Lettre de l’arboriculture, n°103, 2021 ; « Le regard mouton et la tondeuse écologique. Des troupeaux collectifs dans la ville », Les Carnets du paysage, n°33, 2018 ; Le bocage pavillonnaire, aux éditions Creaphis, 2013.

Pierre Schoentjes

Professeur à l’Université de Gand

Pierre Schoentjes est professeur à l’Université de Gand, où il enseigne la littérature française. Spécialiste de l’ironie (Poétique de l’ironie, Seuil, 2001 ; Silhouettes de l’ironie, Droz, 2007) et de la représentation littéraire de la (Grande) guerre (Fictions de la Grande Guerre, Classiques Garnier, 2009, La Grande Guerre : un siècle de fictions romanesques, Droz, 2008 ; « J’ai tué » Violence guerrière et fiction, Droz, 2010), il interroge la littérature des XXe et XXIe siècles dans une perspective européenne. S’intéressant de près à la littérature de l’extrême contemporain il a lancé, en collaboration avec une équipe internationale, une publication électronique : la Revue critique de fixxion française contemporaine.
Ses derniers travaux portent sur l’écopoétique : Ce qui a lieu. Essai d’écopoétique (Wildproject,2015) a obtenu le prix Vossaert 2016 de l’ARLLFB qui couronne un essai de caractère littéraire. Il poursuit aujourd’hui ses travaux sur les rapports entre littérature et écologie à la tête d’un groupe de recherche comparatiste dont les travaux sont mis à la disposition du grand public cultivé sur le site literature.green, qui donne également la parole aux écrivains.

Elisabeth Guillon

La Poste

Elizabeth Guillon est, au sein de la Direction de l’Engagement Sociétal de La Poste Groupe, en charge de l’animation et de la coordination de la Transition Écologique, ce qui recouvre la responsabilité d’animer l’ensemble des parties prenantes et de coordonner la feuille de route des engagements du Groupe dans la Transition Écologique à 2030.
Diplômée de l’Ecole d’Agronomie de Toulouse en 1987, Elizabeth Guillon a toutefois démarré dans l’univers des SSII. Elle est entrée à La Poste Groupe en 1997 où elle a exercé différentes responsabilités en filiale puis à la Direction du Courrier dans le domaine marketing et commercial.
Elle s’est engagée à partir de 2013 dans le développement de La Poste Groupe dans la transition écologique en construisant le positionnement du Groupe dans l’économie circulaire dans un premier temps puis dans les domaines de l’énergie, de la rénovation énergétique, de la mobilité et du financement de la Transition Écologique. Elle est l’une des artisanes de l’axe vert du nouveau plan stratégique « La Poste 2030, engagée pour vous ».

Rémi Noyon

L’Obs

Rémi Noyon. 30 ans. Journaliste au service Idées du magazine l’Obs. A publié, avec Philippe Vion-Dury, « Les idées nouvelles pour comprendre le XXIe siècle » (Allary, 2018) et « Face aux chocs écologiques » (Marabout, 2020).

Jean-Marie Compte

BnF – Conservateur général des bibliothèques

Jean-Marie Compte est conservateur des bibliothèques.
Directeur du département littérature et art de la Bibliothèque nationale de France depuis le 1er/01/2008.
Directeur du Centre national de la bande dessinée et de l’image : 2005-2007
Conseiller auprès du directeur de la Bibliothèque d’Alexandrie (Egypte) : 2001-2004
Directeur de la Bibliothèque municipale classée de Poitiers : 1990-2001

Écrivains

Alexis Jenni

Président et cofondateur du Prix du roman d’écologie

Alexis Jenni est né à Lyon en 1963. Agrégé de sciences naturelles, il a été professeur de lycée, tout en écrivant. Son premier roman publié, L’art français de la guerre, lui a valu le prix Goncourt en 2011. Depuis il écrit des nouvelles, des romans, des essais de spiritualité ou sur la peinture. En 2017 paraît Femmes d’ici, cuisine d’ailleurs, oeuvre collective sur la cuisine des femmes des banlieues de Lyon, et La Conquête des îles de la Terre Ferme, roman épique racontant la conquête du Mexique.

Alice Ferney

Romancière, tous ses romans sont publiés aux éditions Actes sud, parmi lesquels : Grâce et dénuement, La Conversation amoureuse, Les Bourgeois, L’Intimité

Camille Guichard

Après des études supérieures en mathématique, Camille Guichard réalise de nombreux documentaires de création sur la peinture, la sculpture, le théâtre, l’architecture et la danse contemporaine, ainsi que des courts métrages de fiction. Parallèlement à ses activités de réalisateur et de fiction, il mène celles de scénariste, notamment à la télévision et au cinéma, et d’écrivain. Son premier roman Vision par une fente est édité chez Gallimard. Son dernier roman, Pique-Nique, édité au Mercure de France, a été publié en 2018.

Laurent Quintreau

Laurent Quintreau est romancier et essayiste. Il a signé deux romans chez Denoël : Marge brute et Mandalas, deux romans chez Rivages : La Chimie des trajectoire et Ce qui nous guette, et un essai chez Plein Jour : le Moi au pays du travail. Il publie également dans Philonomist, média en ligne de Philosophie magazine qui apporte l’éclairage de la philosophie sur l’entreprise, le management et l’économie.

École Nationale du Paysage – ENSP

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Salomé André

Fervente lectrice d’Elisée Reclus, Martin de la Soudière et Thoreau, Salomé André est étudiante à l’École nationale supérieure de paysage de Versailles (DEP1). Issue d’une formation en littérature et civilisations anglaises, elle s’applique à fusionner ses connaissances dans les domaines de la littérature et du paysage à travers les interactions entre environnement, culture et art.

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Agathe Djadla

Étudiante apprentie en dernière année de Master du Diplôme d’état de paysagiste (DEP3) et grande lectrice, Agathe Djadla découvre, avec le prix du roman d’écologie, comment le récit offre une approche complémentaire aux questions environnementales et sociétales qu’elle se pose en tant que future paysagiste.

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Martin Garros

Sensible aux enjeux environnementaux et natif du vignoble lotois, Martin Garros s’intéresse aux caractéristiques des terroirs. Après avoir promu la gastronomie gasconne pendant 7 ans, il prépare depuis 2022 le Diplôme d’état de paysagiste au sein de l’École nationale supérieure de paysage de Versailles (DEP2). Le Prix du Roman d’écologie est pour lui l’occasion de se plonger dans des oeuvres où le paysage est un protagoniste du récit et de s’inspirer du talent narratif des romanciers et romancières dans leurs manières de transmettre à un large public les émotions liées à un paysage.

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Corentin Layec

Corentin Layec est étudiant apprenti en deuxième année de Master du Diplôme d’état de paysagiste (DEP2). Dans un monde gouverné par les images, le Prix du roman d’écologie est pour lui l’occasion de découvrir une autre forme de sensibilisation aux questions environnementales et sociétales, où le récit laisse place à un imaginaire plus vaste et une émotion plus intense.

Étudiants de l’École nationale supérieure d’arts de Paris-Cergy

Maxime-Le-Godec

Maxime Le Godec

Après une classe préparatoire et un master en esthétique et philosophie de l’art, j’ai intégré l’ENSAPC. Ma pratique plastique et littéraire est très influencée par le réalisme magique, l’anthropologie et les arts premiers. Je travaille sur les relations que l’humanité entretient avec le règne animal, sur les mythes et sur les signes que la vie laisse partout sur son passage.

Esther-Teillard

Esther Teillard

Esther Teillard est journaliste chez France Culture et Art Press. Elle étudie aux Beaux-Arts de Cergy où elle malmène les classiques de la littérature russe. Elle considère les livres comme des reliques sacrées, le signe de reconnaissance d’une fraternité secrète. Le livre mérite d’être malmené, c’est le nectar qu’on en tire après l’avoir passé à tabac qui l’intéresse. En secouant un peu trop fort Les Frères Karamazov, elle tombe sur un nid de cafards. Pourquoi la figure de l’insecte est-elle si présente dans l’œuvre de Dostoïevski? Autant de questions biscornues qui l’intéressent. Araignées à l’encre de Chine, photographies de cagoles marseillaises couleur cheddar, lettres de rupture pour quitter ses amoureux avec délicatesse, la fantaisie est le liant dans son travail qui aime à se frotter partout.

Loïc-Rosnarho

Loïc Rosnarho

Incapable d’imaginer demain, me voilà à lire ce que les auteur·es en disent. À un moment où tout peut être considéré comme écologique, jusqu’aux avions à hydrogène ou aux navires au GNL, j’essaie avec mon travail à l’École Nationale Supérieure d’Arts de Paris-Cergy et en étant jury du prix du roman d’écologie 2024 de trouver ce qui est désirable – une écologie au delà du mieux.
Né à Saint-Nazaire, je travaille aujourd’hui les mots et la tôle pour essayer d’imaginer comment vivre dans la ville, le port, l’estuaire et les marais. S’approprier les paquebots que nous construisons, les habiter. Là où il ne faudrait pas être, fabriquer nos symboles et nos histoires.

Greta-Tessitore

Greta Tessitore

Je suis née en Italie, j’ai grandi en Espagne et j’ai depuis la maternelle étudié dans une école française. Mon travail tourne autour des trois cultures dans lesquelles j’ai grandi et de mon polyglottisme. Je me confronte à cela de manières différentes : en faisant des installations et sculptures en crochet, des peintures ou des vidéos au sein de l’École nationale supérieure d’arts de Paris-Cergy (ENSAPC).
Je m’intéresse aux questions d’altérité et de changement de perspective, à l’histoire de l’art, à la peinture du Trecento jusqu’au Cinquecento, et à comment celle-ci dialogue avec le présent et peut nous offrir des solutions par rapport aux problèmes auxquels nous nous affrontons.
Ce qui m’intrigue le plus c’est ce changement intime que l’art me permet d’expérimenter du côté tant de la création que de la réception. Il ne s’agit pas de la simple perturbation causée par une émotion esthétique, mais d’une véritable mutation de perspective, d’une révélation soudaine d’une vision du monde alternative. À mes yeux, l’art est sous toutes ses formes une pratique de questionnement plutôt que de confection de réponses. Sa fonction est accomplie quand par ses biais on est induit à se mesurer avec des scénarios et points de vue nouveaux.
Pour moi, dans le contexte actuel, l’art est aussi une pratique de résistance. Le pratiquer correspond aussi à la volonté d’affirmer les raisons de la créativité face à celles de la production, dans la conviction que la première est essentielle pour corriger les dérives technocratiques qui affligent notre monde, tout comme pour préserver les êtres vivants qui convivent avec nous.