Jury 2021
Fondateurs du Prix
Lucile Schmid
Présidente de l’association du Prix du Roman d’Écologie
Lucile Schmid est coprésidente de la fondation verte européenne, vice présidente de la fabrique écologique, conseillère de la rédaction d’Esprit. Avant de coordonner le numéro de janvier-février 2018 de la revue Esprit intitulé Les mondes de l’écologie; Lucile Schmid a publié La seconde Guerre d’Algérie, le quiproquo franco algérien ( Flammarion, 1996 ) , Parité Circus ( Calmann-Lévy, 2008) et la France résiste-t-elle a l’écologie ? ( Bord de l’eau, 2017 ).
Rémi Baille
Fondateur de la revue littéraire l’Allume-Feu
Rémi Baille est étudiant en master de philosophie à l’Université Paris VIII et diplômé de Sciences Po Lille en relations internationales. Après avoir rencontré Lucile Schmid à la revue Esprit, il devient secrétaire de l’association du prix du roman d’écologie.
Dalibor Frioux
Écrivain et membre fondateur de l’association du Prix du roman d’écologie
Dalibor Frioux est agrégé de philosophie, consultant et écrivain. Militant écologiste, il collabore au think-tank Terra Nova. Il a publié de nombreux essais et ouvrages de référence, ainsi que deux romans aux éditions du Seuil, « Brut » (2011) et « Incidents voyageurs » (2014). Dernier ouvrage paru, un essai-manifeste sous forme d’anthologie : « Eloge du sommeil à l’usage de ceux qui l’ont perdu » (Seuil, 2017).
Laure Limongi
Romancière & co-fondatrice du PRÉ
Laure Limongi, écrivaine, est née à Bastia. Elle vit entre Paris et la Corse. Sa prédilection pour les mots s’exprime à travers différents gestes, différents supports. En tant qu’autrice, elle a publié, depuis 2002, une douzaine de livres entre roman, poésie et essai, tels : J’ai conjugué ce verbe pour marcher sur ton cœur (L’Attente, 2020), On ne peut pas tenir la mer entre ses mains (Grasset, 2019), Anomalie des zones profondes du cerveau (Grasset, 2015), Indociles (Léo Scheer, 2012)… Elle réalise des conférences performées en écho à l’univers de ses ouvrages – programmées en France et à l’étranger. En tant qu’éditrice, elle a dirigé les collections « & » chez Al Dante (2001-2003) et « Laureli » chez Léo Scheer (2006-2012) et a ainsi publié une soixantaine de livres. En tant que professeure : avant d’enseigner l’écriture et la création littéraire à l’École nationale supérieure d’arts de Paris-Cergy (ENSAPC) depuis le printemps 2020, elle a dirigé pendant six ans le Master de Création littéraire du Havre (ESADHaR-université du Havre). Elle a créé un ARC « Création & écologie » à l’ENSAPC – où enseignent également Boris Achour et Corinne Le Neün – que suivent les étudiant-e-s de l’école membre du jury.
Partenaires & amis
Pauline Frileux
Responsable des étudiants de L’ENSP
Ethnologue, agrégée de sciences de la vie et de la terre et maître de conférences à l’Ecole nationale supérieure de paysage de Versailles, je participe au Comité de rédaction des Carnets du paysage. Mes recherches portent sur le rapport au vivant dans les territoires urbanisés. J’ai publié, aux éditions Créaphis, Le bocage pavillonnaire. Une ethnologie de la haie (2013).
Pierre Schoentjes
Professeur à l’Université de Gand
Pierre Schoentjes est professeur à l’Université de Gand, où il enseigne la littérature française. Spécialiste de l’ironie (Poétique de l’ironie, Seuil, 2001 ; Silhouettes de l’ironie, Droz, 2007) et de la représentation littéraire de la (Grande) guerre (Fictions de la Grande Guerre, Classiques Garnier, 2009, La Grande Guerre : un siècle de fictions romanesques, Droz, 2008 ; « J’ai tué » Violence guerrière et fiction, Droz, 2010), il interroge la littérature des XXe et XXIe siècles dans une perspective européenne. S’intéressant de près à la littérature de l’extrême contemporain il a lancé, en collaboration avec une équipe internationale, une publication électronique : la Revue critique de fixxion française contemporaine.
Ses derniers travaux portent sur l’écopoétique : Ce qui a lieu. Essai d’écopoétique (Wildproject,2015) a obtenu le prix Vossaert 2016 de l’ARLLFB qui couronne un essai de caractère littéraire. Il poursuit aujourd’hui ses travaux sur les rapports entre littérature et écologie à la tête d’un groupe de recherche comparatiste dont les travaux sont mis à la disposition du grand public cultivé sur le site literature.green, qui donne également la parole aux écrivains.
Elisabeth Guillon
La Poste
Elizabeth Guillon est, au sein de la Direction de la Stratégie, des partenariats transverses et de l’Innovation du Groupe La Poste, en charge de la coordination stratégique Transition Energétique et Ecologique, ce qui recouvre la responsabilité de définir la feuille de route stratégique de l’engagement du Groupe et d’en coordonner la mise en œuvre.
Diplômée de l’Ecole d’Agronomie de Toulouse en 1987, Elizabeth Guillon a démarré dans l’univers des SSII dans le domaine Bancassurance puis elle a rejoint la filiale du Groupe La Poste, Mediapost, pour prendre en charge des projets de développement SI. Depuis 2000 au sein du groupe La Poste où elle a exercé différentes responsabilités au sein de la Direction marketing et ventes de la Direction du Courrier.
Elle s’est engagée à partir de 2013 dans le développement du Groupe La Poste dans la transition écologique en construisant le positionnement du Groupe dans l’économie circulaire dans un premier temps puis en le diversifiant dans les domaines de l’énergie, de la rénovation énergétique, de la mobilité et du financement de la Transition Ecologique.
Rémi Noyon
L’Obs
Rémi Noyon. 30 ans. Journaliste au service Idées du magazine l’Obs. A publié, avec Philippe Vion-Dury, « Les idées nouvelles pour comprendre le XXIe siècle » (Allary, 2018) et « Face aux chocs écologiques » (Marabout, 2020).
Jean-Marie Compte
BnF – Conservateur général des bibliothèques
Jean-Marie Compte est conservateur des bibliothèques.
Directeur du département littérature et art de la Bibliothèque nationale de France depuis le 1er/01/2008.
Directeur du Centre national de la bande dessinée et de l’image : 2005-2007
Conseiller auprès du directeur de la Bibliothèque d’Alexandrie (Egypte) : 2001-2004
Directeur de la Bibliothèque municipale classée de Poitiers : 1990-2001
Écrivains
Alexis Jenni
Président et cofondateur du Prix du roman d’écologie
Alexis Jenni est né à Lyon en 1963. Agrégé de sciences naturelles, il a été professeur de lycée, tout en écrivant. Son premier roman publié, L’art français de la guerre, lui a valu le prix Goncourt en 2011. Depuis il écrit des nouvelles, des romans, des essais de spiritualité ou sur la peinture. En 2017 paraît Femmes d’ici, cuisine d’ailleurs, oeuvre collective sur la cuisine des femmes des banlieues de Lyon, et La Conquête des îles de la Terre Ferme, roman épique racontant la conquête du Mexique.
Camille Guichard
Après des études supérieures en mathématique, Camille Guichard réalise de nombreux documentaires de création sur la peinture, la sculpture, le théâtre, l’architecture et la danse contemporaine, ainsi que des courts métrages de fiction. Parallèlement à ses activités de réalisateur et de fiction, il mène celles de scénariste, notamment à la télévision et au cinéma, et d’écrivain. Son premier roman Vision par une fente est édité chez Gallimard. Son dernier roman, Pique-Nique, édité au Mercure de France, a été publié en 2018.
École Nationale du Paysage – ENSP
Laurène Boulitrop
Ingénieure, je suis titulaire du master de l’Ecole Polytechnique en Sciences et Technologies des Energies Renouvelables. J’ai travaillé quatre ans à l’ADEME et participé au déploiement de projets dans ce secteur. Je développe cette année des compétences en conception du paysage avec le Certificat d’études supérieures paysagères (Cesp) de l’Ecole nationale supérieure de paysage de Versailles. Passionnée de théâtre et de lecture, j’ai adapté et interprété en 2019 le roman de David Foenkinos, Charlotte, à la Manufacture des Abbesses.
Matthias Colardelle
Etudiant à l’école supérieure de paysage de Versailles en première année, j’ai obtenu un Bac en Sciences et technologies de l’agronomie et du vivant puis un BTS en Gestion et protection de la nature avant de poursuivre dans le champ du paysage. Je recherche dans la lecture une source d’apprentissage autant que des moments d’évasion.
Ariane Lenhardt
Ingénieure Agronome de formation initiale, je suis passionnée par les questions de transition écologique de la ville. Ma conviction est que le paysagiste doit jouer un rôle clé dans la sauvegarde d’une biodiversité urbaine mais également pour renouer le lien entre nature et citadins. Dans cette optique, je suis actuellement une formation d’un an en architecture du paysage (Cesp) à l’Ecole nationale supérieure de paysage de Versailles.
Noémie Doistancourel
Je suis actuellement étudiante en paysage, en 1re année à l’Ecole nationale supérieure de paysage de Versailles. La lecture est selon moi une gymnastique de l’esprit qui éveille les sens psychiques. Elle invite à la réflexion et pousse à l’ouverture d’esprit. Accessible, elle est source d’échanges et de partages. L’écologie est une science quelque peu intimidante et complexe, qui touche de multiples domaines en même temps. L’aborder à travers la lecture me permet d’y plonger sans crainte.
Sarah Bronsard
Née à Marseille, j’ai d’abord fait des études en lettres et sciences sociales, dans lesquelles la géographie occupait une place importante. Je me suis ensuite dirigée vers une formation en urbanisme à la Sorbonne. Longtemps l’écologie m’a semblé « insaisissable » personnellement. C’est par des travaux artistiques et mes études en paysage que j’ai pu porter un regard sensible vis-à-vis des problématiques écologiques et pu trouver une échelle qui me parlait pour penser ces questions. Désormais, aller chercher dans le roman pour questionner notre rapport au vivant me semble passionnant.
Étudiants de l’École nationale supérieure d’arts de Paris-Cergy
Bahia Ourahou
21 ans, je suis née et j’ai grandi à Rabat au Maroc. Arrivée à Paris en 2017 pour faire mes études. Commençant par une classe préparatoire d’art et entrant par la suite à l’ENSAPC. Actuellement en troisième année et préparant mon diplôme. Curieuse d’en savoir toujours plus sur le monde qui m’entoure.
Eleonore Pease
Étudiante en deuxième année aux Beaux-Arts de Cergy, j’explore les environnements qui m’entourent au travers de la peinture, du textile, du dessin et de l’écriture. J’envisage la littérature comme un moyen d’échapper au réel et de faire l’expérience d’autres mondes, nous permettant peut-être de penser autrement celui de demain.
Rudy Levassor
Étudiant en dernière année à l’École Nationale Supérieure d’art de Paris-Cergy, Rudy Levassor travaille principalement la sculpture. Jouant des formes et des matières comme d’un langage, il crée des objets paradoxaux qui, sur le principe du jeu de mot, opèrent un décalage dans les conceptions de la société contemporaine, comme notamment l’absurde opposition Nature / Culture. Avide lecteur, pratiquant occasionnellement l’écriture, il écrit un recueil de nouvelles à l’occasion de son mémoire en 2020.
Diane Bezerie
Après une prépa, une école de commerce et plusieurs années en entreprises en France et au Chili, j’ai repris à 27 ans mes études à l’ENSAPC. C’est la découverte de la sculpture et plus particulièrement ma rencontre avec l’argile qui m’a menée à ce changement de vie. Pour moi, la pandémie a contribué à remettre en évidence le caractère essentiel de la littérature et de la fiction pour penser des voies nouvelles, et imaginer un autre futur ; c’est pour cela que je participe au jury du prix 2021.
Elizabeth Banom
Elisabeth Banom a grandi à Paris. Elle habite en ce moment entre l’ancienne nouvelle ville de Cergy et les terrains de maraîchage de Neuville bordés par l’Oise. Marcheuse invétérée, à la ville comme à la campagne, de jour comme de nuit, elle récupère de ses allées et venues les images filantes dans lesquelles les corps vivants et inertes désobéissent aux règles des comportements attendus.