Jury 2019
Fondateurs du Prix
Lucile Schmid
Lucile Schmid est coprésidente de la fondation verte européenne, vice présidente de la fabrique écologique, conseillère de la rédaction d’Esprit. Avant de coordonner le numéro de janvier-février 2018 de la revue Esprit intitulé Les mondes de l’écologie; Lucile Schmid a publié La seconde Guerre d’Algérie, le quiproquo franco algérien ( Flammarion, 1996 ) , Parité Circus ( Calmann-Lévy, 2008) et la France résiste-t-elle a l’écologie ? ( Bord de l’eau, 2017 ).
Rémi Baille
Rémi Baille est étudiant en master de philosophie à l’Université Paris VIII et diplômé de Sciences Po Lille en relations internationales. Après avoir rencontré Lucile Schmid à la revue Esprit, il devient secrétaire de l’association du prix du roman d’écologie.
Dalibor Frioux
Dalibor Frioux est agrégé de philosophie, consultant et écrivain. Militant écologiste, il collabore au think-tank Terra Nova. Il a publié de nombreux essais et ouvrages de référence, ainsi que deux romans aux éditions du Seuil, « Brut » (2011) et « Incidents voyageurs » (2014). Dernier ouvrage paru, un essai-manifeste sous forme d’anthologie : « Eloge du sommeil à l’usage de ceux qui l’ont perdu » (Seuil, 2017).
Partenaires & amis
Pauline Frileux
Ethnologue, agrégée de sciences de la vie et de la terre et maître de conférences à l’Ecole nationale supérieure de paysage de Versailles, je participe au Comité de rédaction des Carnets du paysage. Mes recherches portent sur le rapport au vivant dans les territoires urbanisés. J’ai publié, aux éditions Créaphis, Le bocage pavillonnaire. Une ethnologie de la haie (2013).
Sarah Grau
Diplômée de Sciences Po Bordeaux, Sarah Grau est directrice opérationnelle du think tank La Fabrique Ecologique depuis février 2016.
Elle a précédemment travaillé comme collaboratrice parlementaire auprès d’une députée membre de la commission du développement durable et de l’aménagement du territoire. Elle avait alors notamment suivi la préparation et le déroulement de la COP21 ainsi que les travaux autour de l’affichage environnemental.
Olivier Mongin
Olivier Mongin est écrivain, essayiste et éditeur. Il a été directeur de la revue Esprit de 1988 à 2012. Il travaille aujourd’hui sur les questions urbaines et dirige la revue « Tous Urbains ».
Jean-Marie Compte
Directeur du département Littérature et
art de la Bibliothèque Nationale de France.
Pierre Schoentjes
Pierre Schoentjes est professeur à l’Université de Gand, où il enseigne la littérature française. Spécialiste de l’ironie (Poétique de l’ironie, Seuil, 2001 ; Silhouettes de l’ironie, Droz, 2007) et de la représentation littéraire de la (Grande) guerre (Fictions de la Grande Guerre, Classiques Garnier, 2009, La Grande Guerre : un siècle de fictions romanesques, Droz, 2008 ; « J’ai tué » Violence guerrière et fiction, Droz, 2010), il interroge la littérature des XXe et XXIe siècles dans une perspective européenne. S’intéressant de près à la littérature de l’extrême contemporain il a lancé, en collaboration avec une équipe internationale, une publication électronique : la Revue critique de fixxion française contemporaine.
Ses derniers travaux portent sur l’écopoétique : Ce qui a lieu. Essai d’écopoétique (Wildproject,2015) a obtenu le prix Vossaert 2016 de l’ARLLFB qui couronne un essai de caractère littéraire. Il poursuit aujourd’hui ses travaux sur les rapports entre littérature et écologie à la tête d’un groupe de recherche comparatiste dont les travaux sont mis à la disposition du grand public cultivé sur le site literature.green, qui donne également la parole aux écrivains.
Écrivains
Alice Ferney
Alice Ferney, née en 1961, étudie à l’ESSEC puis prépare une thèse en Sciences économiques à l’EHESS et devient maître de conférence à l’Université d’Orléans. A publié onze romans chez Actes Sud.
Alexis Jenni
Alexis Jenni est né à Lyon en 1963. Agrégé de sciences naturelles, il a été professeur de lycée, tout en écrivant. Son premier roman publié, L’art français de la guerre, lui a valu le prix Goncourt en 2011. Depuis il écrit des nouvelles, des romans, des essais de spiritualité ou sur la peinture. En 2017 paraît Femmes d’ici, cuisine d’ailleurs, oeuvre collective sur la cuisine des femmes des banlieues de Lyon, et La Conquête des îles de la Terre Ferme, roman épique racontant la conquête du Mexique.
Camille Guichard
Après des études supérieures en mathématique, Camille Guichard réalise de nombreux documentaires de création sur la peinture, la sculpture, le théâtre, l’architecture et la danse contemporaine, ainsi que des courts métrages de fiction. Parallèlement à ses activités de réalisateur et de fiction, il mène celles de scénariste, notamment à la télévision et au cinéma, et d’écrivain. Son premier roman Vision par une fente est édité chez Gallimard. Sort actuellement son dernier roman Pique-Nique, édité au Mercure de France, publié en janvier 2018.
Étudiants du Master de Création Littéraire
Zoé Cosson
Après avoir obtenu un Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique à l’Esad de Reims où elle portait attention aux attitudes imposées par l’environnement urbain, Zoé Cosson intègre le Master de Création Littéraire du Havre. En janvier 2018, sa vidéo Salle d’attente est exposé au Vidéo Club du FRAC Champagne-Ardenne. Elle travaille actuellement à l’élaboration d’un roman de non fiction sur un village de montagne ariégeois, où les habitants après quatorze années de combats, ont réussi
à récupérer la centrale hydroélectrique détournée à des fins privées.
Thomas Sila
Diplômé d’une Licence d’Histoire (Université Paris-Sorbonne) et d’un Master de Relations internationales (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), ses études universitaires ont nourri une envie de transmission qui prit diverses formes par la suite : journaliste et éditeur web pour le site d’informations Atlantico.fr, rédacteur en chef de l’émission « Pièces Détachées » sur Radio Campus Paris consacrée aux arts vivants en Île-de-France, enseignant de Français collège/lycée et même coach d’indoor cycling. Toutefois, c’est dans le domaine du théâtre, pratiqué depuis l’âge de sept ans d’abord en amateur puis en professionnel, que cette envie s’est manifestée le plus fortement. Du côté du jeu pendant de nombreuses années, une nouvelle envie s’est manifestée en 2017 suite à la création au Théâtre La Loge à Paris de son premier spectacle Sidération : celle d’écrire pour la scène. C’est avec ce projet que Thomas Sila a intégré à la rentrée 2018 le Master de Création littéraire de l’Université du Havre et de l’ESADHaR. Pour suivre son expérience d’écriture :
Julien Bretaudeau
Élève de l’Ecole Normale Supérieure de Lyon, venu au Master de Création Littéraire du Havre pour me consacrer à temps plein à l’écriture, j’élabore cette année des formes narratives qui parlent de l’amour et de la forêt.
Camille Reynaud
Diplômée d’un Master en sciences sociales, Camille s’efforce de comprendre. Et pour comprendre, elle imagine. Au Havre elle apprend la mer et essaie – sans se noyer – d’écrire un cerveau inondé.
Josic Pouëssel
Après des études de science politique à Rennes et Istanbul et de nombreuses expériences dans le social et la solidarité internationale, Josic a obtenu un master d’économie sociale et solidaire à Marseille avant de travailler pendant deux ans comme coordinateur de bénévoles dans l’association les petits frères des Pauvres, qui lutte contre la solitude des personnes âgées. Il écrit un roman sur l’amitié, la solitude, la quête de sens, la marginalité et la forêt pour lier sa passion aux thématiques qui lui tiennent à cœur.
Étudiants de l’École nationale supérieure du Paysage de Versailles
Ismaël Bourennane
C’est dans un jardin que j’ai découvert les mots. Celui de mon grand-père, professeur de français et vigneron. De ces week-ends dans le beaujolais, j’ai gardé l’émerveillement d’un enfant devant la poésie de la nature. Cela m’a conduit à Paris, dans des études littéraires, en école de journalisme puis à Sciences po. Et enfin, comme pour boucler la boucle, du potager de mon grand père au Potager du roi, me voilà étudiant à l’Ecole supérieure de paysage de Versailles (Master 2).
Anourak Visouthivong
Mon cursus mathématique m’a d’abord entraînée vers des domaines d’application et de recherche pour aujourd’hui étudier en dernière année à l’Ecole nationale supérieure de paysage de Versailles (Master 2). Partagée entre deux cultures, entre science et art, mon rapport à la sémiotique s’est développé dans un univers péri-urbain.
Ambroise Naude
Etudiant en 2e année de l’Ecole nationale supérieure de paysage de Versailles (Master 1), je suis issu d’un bac littéraire et d’un BTS en aménagement paysager. Participer au jury du roman d’écologie est une manière de lier mes deux parcours de formation.
Théo Turquois
26 ans, jardinier de formation, cultivateur par passion, de parents libraires, mélomanes et cinéphiles, j’ai grandi à Cannes avec pour ambition de ne plus jamais voir ma région défigurée par l’urbanisation. Ce sont des voyages et des fragments de vie qui m’ont conduit à formaliser mon projet de devenir paysagiste. Mais le voyage le plus riche n’est pas celui que l’on fait en quittant chez soi, c’est celui qui nous force à faire preuve d’imagination. C’est dans cette optique de découverte de nouveaux mondes que ce jury littéraire m’a séduit.
Adèle Meidine
Adèle, étudiante en 2ème année à l’école du paysage, issue d’une formation en design d’espace Originaire du sud de la Picardie, je baigne dans l’univers du cinéma, de l’art et de la littérature, en puisant mon imaginaire dans la nature. Je me sens concerné par les changements climatiques et la question de nos villes, et c’est par le paysage et l’écologie que j’appréhende le vivant, et les enjeux de nos actions sur la nature.
J’aime dessiner pendant un voyage et le Chaï tea latte.